Il peut arriver qu’un bien d’une entreprise perde de valeur. Cela peut être dû au temps ou à son utilisation. La valeur qu’il a perdue peut-être déterminé par plusieurs opérations telles que l’exercice d’amortissement. Lorsqu’une immobilisation entre dans le patrimoine dégressif de l’entreprise, elle est évaluée. À sa sortie, elle doit être corrigée. C’est ce à quoi servent les amortissements comptables. Dans cet article, vous allez lire beaucoup d’informations sur les amortissements comptables.

Quelles sont les méthodes de calcul des amortissements comptables ?

Calculer les amortissements comptables n’est pas si difficile comme les gens le pensent. Il suffit d’adopter l’une des méthodes mises en place à cet effet. Parmi ces méthodes de calcul dégressif, ce que les entreprises utilisent le plus, c’est la méthode de calcul linéaire. Cette méthode linéaire veut qu’on fasse une répartition exercice de la perte de valeur des différentes immobilisations, et ce, d’une façon égale. C’est l’égalité que prône cette méthode qui fait sa particularité. Elle met en exergue le temps que l’immobilisation a fait dans l’entreprise, c’est-à-dire la durée pendant laquelle on l’a utilisée.

En effet, la méthode linéaire veut que le nombre d’année ou de mois qui représente la durée de sa définition soit divisé par cent. Le résultat qui est obtenu doit être exprimé en pourcentage. Il représente le taux d’amortissement. À côté de cette méthode, il y en a une autre qui veut qu’on tienne compte des unités d’œuvres de la consommation du bien pour l’amortir en taux. À titre illustratif, si c’est la valeur d’un matériel de dotation qu’on veut amortir, la méthode de calcul veut qu’on tienne compte de sa définition. Si c’est en revanche un véhicule, il faut prendre en considération la distance qu’il a parcourue chaque année. Cette méthode est appelée méthode variable.

Les amortissements comptables sont-ils limités ?

Beaucoup de personnes se posent la question de savoir s’il existe une limite aux amortissements comptables. La réponse est positive. Mais il faut préciser que ce n’est pas une limite qui relève de la comptabilité de l’entreprise. C’est une limite de durée qui est purement d’ordre fiscal. Il faut rappeler que les règles de comptabilité qui s’appliquent aux entreprises sont strictement distinctes des règles fiscales. Sur le plan fiscal, on ne peut admettre que, avec la méthode dotation linéaire, le taux d’amortissement soit en dessous ou au-dessus de celui comptable. Si l’on constate une infériorité dans le cadre de l’amortissement comptable, on va procéder à une dérogation du matériel sur le plan fiscal. Et cette dérogation est obligatoirement enregistrée dans les livres comptables de l’entreprise.

En revanche, si c’est une supériorité qui est constatée, on doit procéder à une réintégration de l’excédent. Cela se fait de manière extra-comptable par son utilisation. Il faut souligner dans les deux cas, l’amortissement est déductible sur le plan fiscal. Il faut aussi préciser qu’il y a certains biens (comme les véhicules de tourisme) qui se voient appliquer une limite spécifique sur le plan fiscal. On parle dans ce cas d’amortissement exceptionnel.

Quand peut-on commencer les amortissements comptables ?

Les amortissements comptables ne peuvent pas se faire à tout moment. La date de leur début est différente selon que nous sommes en fiscalité ou en comptabilité. En fiscalité, c’est l’esprit de la méthode linéaire qui prône. Mais si l’entreprise a préféré une autre méthode qui est plus ou moins agressive, on considère le premier jour du moins dans lequel le bien est acquis comme date d’utilisation à prendre en compte.

De l’autre côté, c’est-à-dire sur le plan comptable, il faut d’abord commencer l’utilisation du bien. C’est le jour où l’on commence par se servir du bien qu’il faut considérer comme date de début de durée de l’amortissement. C’est à partir de ce jour qu’on peut amortir ce bien d’immobilisations sur le plan comptable bien sûr.